Amortissement comptable : que faut-il en savoir ?

Pour une entreprise, une administration ou une société, la comptabilité se sert des amortissements pour répartir la valeur de l’immobilisation suivant une durée d’utilisation probable. Ainsi, les amortissements comptables d’immobilisation présentent des caractéristiques très particulières sur lesquelles vous pouvez vous baser pour de meilleures approches dans votre entreprise. Ce contenu renseigne sur tout ce que vous pouvez savoir sur les amortissements comptables afin de mieux faire leurs usages.

Définition d’un amortissement comptable

Une dotation d’amortissement comptable, par définition, représente le fait de constater au sein de l’entreprise une perte concernant la valeur d’un bien. La perte de valeur de ce bien peut être due à une usure physique ou au fait que le bien a été obsolète.

Outre ces acteurs ayant fait chuter la valeur du bien, il y a également le temps qui reste aussi un facteur clé. C’est-à-dire que la durée du bien a été longue et sa valeur n’y est plus. Pour cela, l’amortissement comptable aide le comptable dans la correction de l’évaluation des immobilisations enregistrées pendant l’entrée dans le patrimoine de la société.

Pour clôturer chaque exercice, le comptable doit faire obligatoirement usage de la comptabilisation d’amortissements. Elle reste également indispensable même dans le cas où, pour un exercice, le résultat comptable renseigne sur une perte.

Les immobilisations amortissables connues

Tout d’abord, par définition il est dit d’une immobilisation qu’elle est amortissable lorsque l’utilisation qui peut faire de cette dernière par une entreprise reste déterminable. En plus d’être déterminable par l’entreprise, l’immobilisation doit avoir une utilisation qui soit limitée dans le temps.

Cela est déterminé essentiellement par une création du flux au niveau de la caisse de l’entreprise. Les immobilisations, lorsqu’elles sont corporelles, peuvent subir les amortissements à l’exception des œuvres d’art et des parcelles.

Ainsi, vous devez savoir que les constructions, les agencements, un outil ou un matériel industriel, un matériel de transport, un matériel informatique et le mobilier sont des biens qui peuvent subir un amortissement. De plus, il existe des immobilisations incorporelles qui sont aussi amortissables.

Il s’agit des licences, des logiciels, ainsi que le coût de développement et le brevet d’invention. Les sites internet et les fonds de commerce sont également des immobilisations incorporelles amortissables, mais leur amortissement est sur condition. Pour les immobilisations financières, elles peuvent être dépressives et ne sont pas amortissables.

Les durées nécessaires pour déterminer les amortissements comptables

Concernant la durée des amortissements d’une immobilisation, elle est proportionnelle à la durée de l’utilisation réelle du bien dans l’entreprise. Pour les petites et moyennes entreprises, elles peuvent se passer de la recherche d’une durée d’utilisation et faire usage de la durée fiscale.

Les entreprises qui peuvent appliquer cette condition précédente ne doivent pas dépasser le seuil proposé dans les deux cas suivants pendant le plan de calcul d’un exercice comptable. Le bilan total doit rester inférieur ou égal à 3 650 000 euros, le chiffre d’affaires sans les taxes doit être inférieur ou égal à 7 300 000 euros et enfin le nombre de salariés ne doit pas dépasser 50.

La date ou commencent les amortissements comptables

Déjà quand le bien est mis en service dans la comptabilité de l’entreprise, l’amortissement d’une immobilisation peut commencer. En d’autres termes, le moment où l’immobilisation est en mesure de fonctionner, en tenant compte de l’utilisation mise en place par l’entreprise, l’amortissement peut démarrer.

Que l’amortissement soit linéaire ou pas, les règles sont les mêmes. La méthode change légèrement dans le cas ou l’entreprise utilise le mode fiscal dégressif. Parmi les méthodes d’amortissement prévues par la compatibilité, celles qui restent principales sont : la méthode de l’amortissement linéaire, la méthode de l’amortissement variable et la méthode de l’amortissement dégressif.

Vous pouvez donc faire le calcul du taux d’amortissement selon la méthode qui vous semble la mieux adaptée. Le taux peut être déterminé chaque année et surtout à la fin de l’année.

En somme, la dotation aux amortissements comptable dans une entreprise relève de la fonction de la comptabilité. Ainsi, il est indispensable de suivre le plan idéal pour déterminer ce dernier dans le bilan annuel ou mensuel.